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mercredi 1 février 2017

Bruay-sur-l'Escaut : un homme renversé par sa compagne, puis percuté par un chauffard

L'affaire remonte au 28 janvier. Mais elle vient de rebondir suite aux auditions des personnes impliquées dans l'accident. Ce jour-là, vers 1h15, un conducteur de 22 ans au volant d'une Saxo "s'amuse" à faire la course avec le conducteur d’une Peugeot 406 de couleur grise. C'est à ce moment qu'il percute à vive allure un homme, âgé de 37 ans.

Ce dernier était sur la route parce qu'il venait d'être percuté par une Mégane de couleur rouge. Suite à ce deuxième choc, il est décédé. Après investigations, il a été déterminé que la conductrice qui a renversé en premier la victime était en fait sa concubine. "Placée en garde à vue, elle indiquait que son concubin avait conservé un domicile distinct et avait décidé à 1 heure du matin de la quitter pour se rendre en bicyclette chez lui afin de laver son linge sale. Soupçonnant que son concubin la trompe, elle prenait sa voiture et rejoignait Monsieur", explique le Parquet de Valenciennes.

Détention provisoire

Un rétroviseur de la Mégane rouge a été retrouvé sur les lieux de l'accident. La conductrice n'a pas réussi à expliquer sa présence à cet endroit. Par ailleurs, elle a également pris la fuite. Elle a simplement reconnu avoir "arrêté son véhicule sur le côté droit de la chaussée et discuté avec son concubin".

Agée de 44 ans, déjà condamnée pour des violences sur son concubin, elle a a été mise en examen des chefs de non-assistance à personne en danger et violences volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner. L'autre conducteur, jamais condamné, a été mis en examen pour homicide involontaire par manquement délibéré par conducteur. Les deux mis en examen ont été placés en détention provisoire. Une information judiciaire a été ouverte

http://france3-regions.francetvinfo.fr/faits-divers?r=hauts-de-france

dimanche 29 janvier 2017

Oloron (64) : une jeune fille fait une chute de trois étages

Une jeune fille de 14 ans est tombée du troisième étage d’un immeuble à Oloron-Sainte-Marie
Samedi, vers midi, une jeune fille de 14 ans a fait une chute du troisième étage d’un immeuble de la rue Adoue à Oloron. Le pronostic vital est engagé.
Elle souffre de traumatismes aux membres inférieurs, sur lesquels elle s’est réceptionnée lors de sa chute.
La jeune fille a été transportée vers l’hôpital de Pau. Aucun élément n’a été transmis concernant l’origine de l’accident.
http://www.sudouest.fr/2017/01/28/oloron-64-une-jeune-fille-fait-une-chute-de-trois-etages-3148211-4321.php

vendredi 30 décembre 2016

Décédé au volant de sa voiture

Un homme de 57 ans a été découvert inanimé dans son véhicule en fonctionnement, boulevard Nessel à Haguenau vers 5 h du matin. La voiture était stoppée sur la chaussée au niveau d’un feu tricolore.
C’est une caméra de vidéo surveillance qui a repéré le véhicule dont les feux de détresse étaient enclenchés. Les polices municipale et nationale ainsi que les sapeurs-pompiers sont intervenus sur place. Les secours ont dû casser la vitre de la voiture pour pouvoir ouvrir la portière et extraire l’automobiliste. Les efforts pour le réanimer sont restés vains. Le Mulhousien a été déclaré décédé.
http://www.dna.fr/edition-de-haguenau/2016/12/30/decede-dans-sa-voiture

dimanche 25 septembre 2016

Saze : un Sorguais tué, sa femme amputée

Un homme de 30 ans demeurant à Sorgues a été tué dans un accident de la route à Saze, ce samedi 24 septembre. Sa voiture s’est écrasée contre un arbre bordant la route d’Avignon. Son épouse, une femme de 26 ans, est grièvement blessée. Elle est en soins intensifs à l’hôpital Nord à Marseille. Les médecins n’ont pas eu d’autre choix que de l’amputer d’une jambe.
http://www.ledauphine.com/vaucluse/2016/09/25/saze-un-sorguais-tue-sa-femme-amputee

mercredi 20 avril 2016

Rouvroy: le corps du médecin légiste Laurent Braconnier découvert sans vie

Ce mardi 19 avril, au matin, à proximité du rond-point qui mène à la zone industrielle de Rouvroy - Morcourt, a été découvert le corps sans vie de Laurent Braconnier, médecin à l’hôpital privé Saint-Claude de Saint-Quentin. Selon le procureur de la République Damien Savarzeix, « la thèse suicidaire est privilégiée. Une autopsie doit avoir lieu sous peu pour le déterminer ». Un coup de feu à la tête tiré par une arme de poing serait la cause de décès.
Laurent Braconnier, âgé d’une quarantaine d’années, père de quatre enfants, était bien connu dans divers cercles de la vie saint-quentinoise. Médecin légiste, il intervenait auprès de la justice en tant qu’expert. Ce mardi matin d’ailleurs, l’audience hebdomadaire du tribunal correctionnel a été quelques minutes suspendue. Au retour de la présidente Sabine Orsel, celle-ci annonçait le « décès d’une figure de la communauté judiciaire élargie de Saint-Quentin ».
Habitant du quartier de Remicourt, le quadragénaire était aussi très proche du milieu sportif. Il avait notamment été le médecin du SQBB et intervenait lors des galas organisés par le Boxing club saint-quentinois.
http://www.aisnenouvelle.fr/region/rouvroy-le-corps-du-medecin-legiste-laurent-braconnier-ia44b0n357448

mardi 8 décembre 2015

Tragique randonnée : morts pour leur passion, en montagne

 
Deux randonneurs de l'ASPTT de Montauban sont morts dimanche, dans le secteur du pic de l'Har, en Ariège. Isabelle Estève, domiciliée à Orgueil et Patrick Harté, salarié d'Orange et habitant de Montauban étaient partis samedi, avec cinq autres adhérents de l'association montalbanaise pour une de ces escapades en montagne qu'ils appréciaient tant.
Le groupe a passé la nuit à la cabane Cos, à 1 500 mètres d'altitude. A leur réveil, les montagnards ont marché vers pic de l'Har. Avant de renoncer, ensuite, à effectuer l'ascension de ce sommet culminant à 2 445 mètres. C'est sur le chemin du retour vers la cabane, «sur une traversée ascendante», que le drame a eu lieu. Malgré les crampons, Isabelle a soudainement glissé sur la neige verglacée. Patrick Harté, accompagnateur aguerri et président de la section montagne de l'ASPTT de Montauban a tenté de la rattraper. En vain, à son tour, le malheureux a été emporté dans la pente raide et glacée. Bien qu'expérimentés et équipés comme il se doit, les deux randonneurs d'une cinquantaine d'années n'ont pas pu éviter le drame et cette chute de près d'un kilomètre et de 500 mètres de dénivelé. Les autres membres du groupe ont donné l'alerte vers 13 heures 45. Ils sont en état de choc.
A l'image de sa présidente Marie-Françoise Lacaze, l'ASPTT de Montauban est effondrée. L'association a fait parvenir un communiqué hier. «Nous sommes choqués et peinés par la brutale disparition de 2 adhérents de la section montagne, Patrick et Isabelle.
Patrick Harté, initiateur randonnée montagne depuis de nombreuses années, prudent et compétent, encadrait bénévolement le groupe de la section montagne et randonnée. Son sérieux, sa gentillesse, sa bonne humeur, son enthousiasme attiraient et donnaient envie aux personnes de découvrir avec lui la montagne. Isabelle pratiquait la randonnée en montagne. Après une première sortie avec la section, elle a confirmé son inscription à l'ASPTT de Montauban.»
Même émotion pour Marc, un ami de longue date de Patrick. « C'était un grand montagnard. Il va manquer à beaucoup de monde.»

http://www.ladepeche.fr/article/2015/12/08/2233548-morts-pour-leur-passion-en-montagne.html

vendredi 6 novembre 2015

Le jeune teufeur dans un état «désespéré»

La rave party qui, pendant 48 heures, a mobilisé de 5000 à 6000 «teufeurs» le week-end dernier dans l'Aude, à Talairan dans les Corbières au-dessus de Lézignan va-t-elle faire une troisième victime ? La santé du jeune Jason, 18 ans, qui vit à Lauzerville dans le Lauragais, s'est encore aggravée hier et les médecins n'ont plus d'espoir.
Hospitalisé en urgence après un arrêt cardiaque à l'hôpital de Narbonne, ce jeune garçon amateur de musiques technos a été transféré sur Toulouse mardi pour pouvoir bénéficier d'une dialyse. Son état de santé, jugé déjà très préoccupant, s'est depuis détérioré avec des séquelles neurologiques qui paraissent désormais irréversibles.
Déjà deux «teufeurs» qui avaient participé au rassemblement sont morts des suites, probables même si l'enquête devra le déterminer, d'excès d'alcool et de drogue. Un homme de 35 ans, originaire du Vaucluse n'a pu être ranimé sur le site alors qu'un Espagnol de 28 ans, qui lui aussi s'était rendu devant les murs de son, est mort alors qu'il rentrait chez lui avec des amis, dans la région de Barcelone.
Lundi, très en colère, le préfet de l'Aude Jean-Marc Sabathé avait qualifié les organisateurs, qui n'ont prévenu personne, «d'irresponsables et de criminels». Des enquêtes sont en cours pour connaître les causes exactes de la mort des deux victimes
http://www.ladepeche.fr/article/2015/11/06/2212079-le-jeune-teufeur-dans-un-etat-desespere.html

jeudi 13 août 2015

Mort seul dans l'indifférence à Pontarlier, les voisins choqués et consternés

Insoutenable. Trois jours après la découverte du corps en décomposition de cet homme de 53 ans, l’odeur qui émane du 17, rue Jeanne-d’Arc, au centre-ville de Pontarlier, retourne littéralement l’estomac. Dans la cage d’escalier. Dans le local des poubelles. Sur le palier. Dehors, sur le trottoir. Impossible d’y échapper.
Blandine, qui vit au rez-de-chaussée, avait collé ce mercredi matin une large pancarte sur la porte d’entrée de l’immeuble, sur laquelle était inscrite : « Adieu Pascal… Mais que font les autorités ? 4 jours qu’on ne peut plus respirer ». C’est elle qui dimanche, alertée par cette terrible odeur, a eu le réflexe d’appeler les pompiers.
La découverte est macabre. Décédé d’une mort naturelle – probablement d’origine cardiaque – le malheureux gisait dans une marre de sang surplombée d’une nuée d’insectes. Sans doute s’était-il cogné dans sa chute. Et les fortes chaleurs estivales n’avaient pas épargné le cadavre, remis aux pompes funèbres.

« Ce qui nous inquiète, c’est la prolifération des bactéries »

Selon les constatations, le décès remonterait à début juillet. Un mois sans que personne ne réagisse vraiment. « On ne voyait pas son vélo, on pensait qu’il était parti aux vendanges », souffle un voisin. « Je suis allé toquer une fois à sa porte, c’était fermé. On n'a pas senti cette odeur tout de suite, c'est venu petit à petit », renchérit David, le fils de Blandine.
Socialement isolé, sans famille proche, financièrement à la peine, la victime vivait « de petits boulots, à droite et à gauche », selon Marie-Françoise, une amie à lui, et était par ailleurs appréciée de ses voisins. « C’était quelqu’un de discret et de serviable. Il adorait faire des photos. Je suis bouleversée. Et qu’il soit resté comme ça un mois, c’est indécent. Je n’arrive pas à y croire », ressasse-t-elle, en fixant une photo du défunt retrouvée par Blandine, sa voisine du rez-de-chaussée.
Tous sont éprouvés par le chagrin. Et tous se disent choqués par le manque de réactivité des autorités responsables. Car ce mercredi midi, trois jours après la découverte du corps, rien n’avait été nettoyé dans l’appartement ensanglanté. L’odeur de mort, insupportable, incontournable, s’est imprégnée partout.
« Qu’on nous laisse dans cette situation, c’est scandaleux. Ce qui nous inquiète aussi, c’est la prolifération des bactéries. Il doit y avoir encore plein de bestioles là-haut », tempête Blandine, soutenue par les habitants de l’immeuble. Trop incommodés, les voisins de palier du défunt sont allés dormir ailleurs.
« J’ai appelé la mairie mardi, ça n’a rien donné », glisse un commerçant de la rue, soumis lui aussi aux fameuses odeurs. « C’est incroyable. Moi, si ça arrivait dans mon immeuble, je retournerais ciel et terre », intervient un client de passage. « Vers qui doit-on se tourner ? », interroge Marie-Françoise, désemparée.
« C’est la première fois qu’on avait à gérer ce genre cas », s’excuse Didier Bessot, responsable de service à l’agence Pontim, chargée de la gestion de l’appartement, « personne ne nous a dit comment procéder. Il y a eu des hésitations, personne n’a voulu prendre de décisions concernant ce nettoyage. Un membre de sa famille m’a dit qu’il s’en occuperait, mais mardi soir, il n’y avait encore rien eu de fait. »
La police a finalement mis en demeure le propriétaire de l’appartement, représenté par Pontim : à lui de financer l’intervention. Une entreprise locale a donc été chargé de procéder à la nauséabonde mission, programmée ce mercredi après-midi. Un épilogue gênant, pour ce drame de la solitude.
« Tout ça, quand même, c’est triste », soupire Marie-Françoise. « Le pauvre. Il ne méritait pas ça

http://www.estrepublicain.fr/edition-haut-doubs/2015/08/12/odeurs-de-mort-a-pontarlier-suite-a-la-decouverte-d-un-cadavre-decompose-par-la-chaleur

vendredi 13 mars 2015

"Jeu de l'aérosol" : une ado de 15 ans meurt après l'inhalation de déodorant

Une jeune fille de 15 ans est décédée à Hyères (Var) après avoir inhalé du déodorant dans le cadre du "jeu de l'aérosol", sensé provoquer un vertige euphorisant.
Dans la chambre de l'adolescente, les enquêteurs ont retrouvé cinq bombes aérosol de déodorant, ainsi qu'une serviette mouillée imprégnée de ce produit. Une adolescente de 15 ans est décédée à Hyères (Var) après avoir inhalé du déodorant. Un "jeu de l'aérosol" qui lui a coûté la vie.
Les analyses toxicologiques, menées à la suite du décès intervenu le 22 février, ont révélé des traces de butane dans le sang de la victime.
Après avoir inhalé ce produit, la jeune fille s'est alors soudainement effondrée, victime d'un malaise à la suite d'une crise d'épilepsie. Son amie a alors alerté les parents, présents dans l'appartement.
L'adolescente souffrait de diabète, une pathologie qui, en cas d'absorption de gaz, peut entraîner des crises d'épilepsie, une maladie à laquelle elle était également sujette. En novembre déjà, un enfant de 11 ans était décédé dans le parking souterrain d'un supermarché de Nice, probablement après avoir inhalé du déodorant, une pratique dénoncée par des associations mettant en garde contre les expériences d'évanouissement des jeunes.

mercredi 28 janvier 2015

Un détenu se suicide à Nantes

Un détenu d'une trentaine d'années s'est suicidé par pendaison à la maison d'arrêt de Nantes dans la nuit de mardi à mercredi, selon une source pénitentiaire.

Le corps du détenu a été découvert lors d'une ronde des personnels pénitentiaires. Il avait été récemment écroué. La semaine dernière c'était un détenu de 62 ans qui s'était suicidé par pendaison dans sa cellule, cette fois au centre de détention de Nantes.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/01/28/97001-20150128FILWWW00252-un-detenu-se-suicide-a-nantes.php

samedi 15 novembre 2014

La Rochelle : il est retrouvé mort entouré de sa vingtaine de chats

Tout est calme derrière la porte bleue. Au fond de l'impasse Guynemer, voisine de la rue du même nom, dans le quartier de Tasdon, rien n'indique la macabre découverte que les pompiers ont faite en début de semaine.
C'est là que le corps de Thierry Gunti, un quinquagénaire qui vivait seul dans son appartement, dans une grande maison, a été retrouvé, sans vie depuis plusieurs jours. « C'était un monsieur très gentil, il disait bonjour à chaque fois qu'il passait devant chez nous dans la rue. Il disait venir d'Alsace, et je sais qu'il adorait les chats, il en avait beaucoup », signale un voisin.

Laissés sans nourriture

Certains animaux avaient commencé à se nourrir avec la dépouille
L'homme décédé abritait en effet un grand nombre de félins, une vingtaine en tout. C'est le détail atroce qui sort ce fait divers de l'ordinaire : quand les pompiers sont entrés dans l'appartement, certains animaux avaient commencé à se nourrir avec la dépouille. Mardi après-midi, le lendemain de l'enlèvement du corps, la brigade animalière de la police municipale est intervenue dans l'impasse Guynemer pour prendre les chats, avec l'aide de la Société protectrice des animaux (SPA) de Lagord.
« Visiblement, ça faisait trois jours que la litière des chats n'avait pas été changée. Ils sont sans doute restés sans nourriture pendant tout ce temps. Ils étaient tous affamés et apeurés. Nous avons pu en ramener 22, dont deux chatons, il en manque encore un, qu'on recherche », explique l'équipe de la SPA de Lagord, qui s'est vue confier le groupe de chats.
« Une fois qu'ils seront vaccinés, tatoués et stérilisés, nous allons les proposer à l'adoption. Hormis le fait qu'ils ont perdu leur maître, auquel ils étaient habitués, ils se portent plutôt bien. Il y a d'ailleurs de très jolis chats, quelques angoras », remarque la SPA.

http://www.sudouest.fr/2014/11/15/les-chats-etaient-affames-et-apeures-1737044-1391.php

vendredi 1 août 2014

Drame familial: un homme tue son épouse et blesse grièvement sa fille dans le Morbihan

L’homme a été désarmé par son fils…
Un homme d'une cinquantaine d'années a mortellement blessé son épouse et grièvement blessé sa fille vendredi matin d'un tir de carabine sur l'île de Groix (Morbihan), a-t-on appris de source proche de l'enquête.
L'état de la jeune femme, âgée de 26 ans, semblait stabilisé en début d'après-midi, a-t-on indiqué de même source.

Etat stabilisé pour la fille

Les causes du drame, qui s'est joué devant les deux enfants du couple habitant sur l'île, ne sont pas éclaircies pour le moment. C'est le fils, âgé de 22 ans et lui-même blessé, qui est parvenu à désarmer son père.
Ce dernier s'est enfui à pied mais a été rapidement rattrapé, a-t-on précisé

http://www.20minutes.fr/societe/

dimanche 13 avril 2014

Une femme tuée par un train

Ce matin, vers 10h, une femme a été happée par un train de marchandises à Courthézon. La malheureuse victime a été tuée dans l'accident, survenu à proximité de l'avenue de l'Europe. Pour l'heure, les gendarmes n'ont pas réussi à l'identifier. On ne sait non plus s'il s'agit d'un accident ou d'un suicide.

http://www.laprovence.com/actu/faits-divers-en-direct/2837440/une-femme-tuee-par-un-train.html

Auch. Mort seul à 48 ans, chez lui, avec ses chiens

Drame de la solitude à Auch. Le corps sans vie d'un homme de 48 ans a été découvert vendredi soir, vers 23 heures, dans un immeuble de l'avenue de l'Yser. Laurent vivait seul, dans un appartement du rez-de-chaussée, avec pour compagnons quatre chiens. Une voisine, qui habite au second étage, se souvient avoir entendu les chiens aboyer une nuit, en début de semaine. «Je connaissais Laurent, qui militait avec moi dans l'association AC ! 32 (N.D.L.R. : Agir ensemble contre le chômage est une association qui lutte contre la précarisation sociale), et je lui ai téléphoné quand j'ai entendu les chiens, mais je suis tombé sur le répondeur. Je m'en veux, je me dis qu'il a peut-être appelé au secours, qu'on aurait pu faire quelque chose.» C'est un jeune homme qui loue au 3e étage qui a appelé la police car il trouvait qu'il y avait une mauvaise odeur dans la cage d'escalier. L'appartement étant fermé de l'intérieur, pompiers et policiers ont dû forcer une fenêtre, côté cour. Ils découvriront le corps du quadragénaire, décédé de mort naturelle comme l'a confirmé le médecin requis sur les lieux. Le parquet n'a pas demandé d'autopsie. Le décès pourrait remonter à une semaine, voire un peu plus si l'on en juge par le courrier amassé dans la boîte à lettres. Les quatre chiens, vivants, ont été confiés à un chenil. Laurent avait perdu son travail suite à un pépin de santé. Il était père d'une fille qui venait régulièrement le voir. Sa fierté était de l'amener au cinéma, le complexe de Ciné 32 était tout proche de son domicile.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/13/1862604-auch-mort-seul-48-ans-chez-chiens.html

mardi 8 avril 2014

Il y a un an, un accident de car endeuillait un collège rémois

Terrible mois d’avril que celui de 2013, avec les deux explosions de gaz qui ont tué sept personnes à Witry-lès-Reims et Wilson les 3 et 28 avril, mais aussi la tragédie du collège Notre-Dame. C’était le 8 avril 2013. Un an après, retour sur les suites de ce dramatique accident.

Deuil impossible

Ils resteront marqués à jamais par ce « lundi noir ». Domiciliés à Heutrégiville, François et Virginie Hénon sont les parents de Charlène, la collégienne de 15 ans tuée dans l’accident. « Nous redoutons cette date anniversaire. On se surprend à compter les jours qui nous en rapprochent. Cette journée va être difficile mais pour nous, depuis un an, toutes les journées sont difficiles. Nous vivions à quatre, il faut maintenant vivre à trois. »
Connaître les « derniers instants » de leur fille est un besoin, une nécessité. « Nous ne savons rien à ce sujet. Nous voulons savoir comment elle est partie. Tant que nous ne saurons pas, nous ne parviendrons pas à faire notre deuil. »
Une autre famille a perdu l’un des siens : le conducteur du car, Marc Pietras, 57 ans, décédé de ses blessures le 24 avril. Il habitait Witry-lès-Reims. « C’était un bon conducteur, expérimenté, très sérieux », dit de lui un ancien collègue.

Retour à Rokycany

Dans quelques semaines, les parents de Charlène se rendront pour la première fois sur les lieux de l’accident, près de la petite ville de Rokycany, pour assister au dévoilement d’une stèle en mémoire de leur fille. « Nous avions fait la demande aux autorités tchèques, via le consulat de France, et elle a été acceptée. Nous avons fourni la plaque, les Tchèques nous ont proposé de réaliser gracieusement le socle. »
Le consul, la mairie de Plzen (préfecture), des sauveteurs, un représentant de la police sont annoncés pour cette cérémonie.

Traumatismes à Notre-Dame

Un an après, « au sein de l’établissement, ce drame reste difficile à porter ». « Il est toujours en nous. Il n’y a pas un jour où l’on n’y pense pas », confie le directeur de Notre-Dame, Richard Binninger. Le plus grièvement blessé des professeurs est toujours en arrêt de travail. Certains des enfants sont sous suivi médical. Pudeur oblige, nombreux sont ceux qui taisent leurs tourments, les gardent pour eux ou leur cercle familial, mais le collège n’est pas dupe. « Nous avons des enfants fragilisés psychologiquement, qui font des cauchemars, qui ont peur dès qu’ils voient un car. »


Voyages à deux chauffeurs

Organisé de nuit, le voyage vers Prague s’était déroulé en relais : un seul chauffeur à bord qui avait cédé sa place à un collègue, après 230 km (sur 900). Une pratique décriée, mais autorisée. Si rien ne dit que l’accident aurait pu être évité avec la présence de deux chauffeurs, le recours au relais n’en est pas moins terminé à Notre-Dame. : le collège a changé d’autocariste et tous les trajets (sauf courtes distances) se font de jour, avec deux chauffeurs. Depuis la rentrée, quelques voyages ont été organisés, mais aucun chez les 3e. Le traumatisme est trop vif.

http://www.lunion.presse.fr/region/video-il-y-a-un-an-un-accident-de-car-endeuillait-un-ia3b24n329234

mercredi 5 mars 2014

De la soirée cartable au drame

Guingamp était hier sous le choc après que la jeune Marie a été retrouvée morte dans le Trieux, le petit fleuve côtier qui traverse la ville. L'autopsie aura lieu aujourd'hui et devra déterminer les causes de la mort.
Sous une pluie tenace, les gendarmes tentaient hier, en frappant aux portes du quartier Saint-Michel de Guingamp (Côtes-d'Armor), de retracer l'itinéraire de Marie L., 16 ans, disparue dans la nuit de vendredi à samedi au cours d'une soirée arrosée

La suite sur le Parisien......  http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/

jeudi 20 février 2014

Intoxication au monoxyde de carbone : un drame de la misère

Dimanche 9 février à Pavillons-sous-Bois en Seine-Saint-Denis, un homme est mort et deux autres ont été plongés dans un état grave suite à une intoxication au monoxyde de carbone. Ce gaz est notamment produit par des chauffages défectueux. Sa concentration peut devenir mortelle quand on calfeutre une pièce pour se protéger du froid dans un logement mal isolé.

C'est probablement ce qui s'est passé dans cette maison de Pavillons-sous-Bois où sept ouvriers immigrés, portugais et moldaves, étaient mal logés par leur employeur, bien qu'ils travaillent dans le bâtiment. L'ouvrier décédé dormait au sous-sol sur un lit de camp, près de la chaudière.

Ce drame de la misère n'est malheureusement pas exceptionnel. Lors de la dernière enquête de l'Insee sur le logement en 2006, 2,1 millions de personnes vivaient en France dans un logement inconfortable. Cela ne s'est certainement pas amélioré depuis, car la crise est passée par là. Pendant que le logement insalubre se développe, le budget annuel d'électricité et de chauffage des ménages a augmenté de 32 % ces dix dernières années. Pour faire face à des prix en hausse, beaucoup utilisent des chauffages d'appoint au gaz, dont certains sont potentiellement dangereux.

En Seine-Saint-Denis, département défavorisé, le nombre de victimes du monoxyde de carbone augmente régulièrement, tel un indicateur de la montée de la pauvreté : 91 personnes intoxiquées en 2011, 159 en 2012, 166 en 2013, avec chaque année de deux à quatre décès. Au niveau du pays, les conditions de logement indignes ont provoqué l'hiver dernier 3 409 intoxications, dont 35 mortelles.

Les campagnes de communication des autorités sur la nécessité de contrôler une fois par an la chaudière, pour un coût de 90 à 150 euros à charge du locataire, ne servent pas à grand-chose quand de plus en plus de travailleurs s'enfoncent dans la misère.

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/

mercredi 8 janvier 2014

Après un drame effroyable dans son cabinet, un généraliste se sent abandonné par les autorités

Tragique et sanglant début d’année pour un généraliste du Vaucluse. Le matin du 2 janvier, une vingtaine de patients, dont des enfants, patientent dans la salle d’attente du Dr F. lorsqu’une mère demande à passer en urgence avec son fils de 28 ans, psychotique. Le généraliste le suivait enfant. Depuis, le fils avait changé de région et effectuait régulièrement des passages aux urgences psychiatriques, lors d’épisodes aigus de décompensation, souvent sous l’effet de toxiques.
La consultation se déroule normalement. Le jeune patient, qui dit se sentir « menacé de mort par des Russes », semble accepter de se rendre aux urgences psychiatriques, comme le propose le Dr F.
Mais vers 10 h 30, alors que sa mère exprime sa réticence à quitter le cabinet en sa compagnie, il a un « raptus », sort un couteau qu’il porte à son cœur à six reprises tout en essayant de toucher également sa mère. Il vise aussi le généraliste. Ce dernier, pompier volontaire depuis 20 ans, ouvre la porte de son bureau pour permettre à la mère de s’échapper, raconte-t-il au « Quotidien ». Le jeune homme, couvert de sang, se poignarde dans la salle d’attente avant d’être mis dehors par le médecin.
L’équipe de police secours appelée par le généraliste le retrouve tapi dans une impasse derrière le cabinet. Une policière lui demande de lâcher son arme. Il finit par s’ouvrir la carotide et, victime d’hémorragie, décède, sous les yeux du Dr F. et de la police.

Solitude

Le généraliste sollicite immédiatement une prise en charge de ses patients par l’unité psychologique du SAMU. On lui propose une cellule d’accueil de psychiatres à l’hôpital, ou l’intervention de l’unité départementale d’appui psychologique (UDAPSY), mais pas avant un délai de deux heures. « Certains patients attendaient depuis des heures, dans 12 m2, couverts de sang. Ils n’en pouvaient plus », rapporte encore le Dr F. au « Quotidien ». Il invite sa patientèle à revenir en fin d’après-midi pour traiter leur pathologie et reparler du drame.
Mais entre-temps, il dit se heurter à des « intervenants protocolisés ». « J’ai demandé une équipe de pompiers en renfort, pour mes patients. On m’a répondu qu’elle n’était pas habilitée à une prise en charge psychologique. J’ai demandé aux pompiers à ce qu’on m’aide à nettoyer mon cabinet et l’impasse. On m’a répondu qu’il s’agissait de lieux privés, et que cela n’est pas de leur ressort. » C’est donc avec l’aide d’un voisin que le Dr F. s’acquitte de la pénible tâche.
Le généraliste a également été choqué de l’attitude qu’il qualifie de « peu confraternelle » du SMUR, marquée par « une certaine froideur humaine ». « Je n’ai pas du tout été pris en charge. Je n’ai même pas eu une tape dans le dos », déplore-t-il. Une des conséquences, selon lui, du hiatus entre le monde hospitalier et le monde libéral. « Je ne suis pas dans l’administratif ou le protocolaire. J’ai 50 ans, je travaille seul et reçois 40 patients par jour car on manque cruellement de médecin dans le Vaucluse. Je n’ai pas pris de jour de repos », explique-t-il.
Le réconfort ? Le Dr F. l’a trouvé immédiatement auprès de ses patients, dont il a reçu des présents en gage de reconnaissance, et de certains confrères. Le Dr F. a fini par recevoir des marques de soutien des pompiers qui, après être restés « droits dans leurs bottes », selon ses mots, se sont remis en question. « Cette attitude finale m’a finalement donné envie de reprendre du service actif auprès des pompiers du Vaucluse », conclut le généraliste.
 

mercredi 2 octobre 2013

Saint-Chamond: le collégien est mort d'une rupture d'anévrisme

L’heure est au recueillement, à l’émotion à l’Institution Sainte-Marie la Grand Grange après le décès brutal d’Elliott, un élève de cinquième, mardi matin au sein même de l’établissement. Dans la chapelle où une photo d’Elliott est affichée à l’entrée, les hommages ne cessent d’affluer depuis mardi après-midi.
Des centaines et centaines d’élèves sont venus glisser un petit mot pour leur copain, allumer une bougie, apporter des fleurs ou tout simplement se recueillir. Penser à lui. Dans le respect le plus complet. « C’était un gentil garçon, un élève apprécié de ces camarades et de ses professeurs qui avait aussi fait une bonne partie de sa primaire ici », glisse le directeur de l’établissement, Eric Mauduit. Tous les messages de soutien seront consignés dans un livre d’or qui sera ensuite remis à la famille.
L'autopsie, qui s'est déroulée mercredi matin, a mis en évidence que le collégien est décédé suite à une rupture d'anévrisme.

http://www.leprogres.fr/loire/2013/10/02/deces-d-un-collegien-a-saint-chamond-les-hommages-se-multiplient

samedi 28 septembre 2013

Échirolles : un an après le drame, les habitants demandent des renforts de police

Un an après le lynchage de Kevin et Sofiane au cours d'une rixe dans un quartier d'Échirolles, près de Grenoble, les habitants, dans l'attente d'un procès, demandent plus de policiers.
 
L'ambiance paisible qui règne en ce début d'automne à la Villeneuve d'Échirolles, cité populaire de l'agglomération grenobloise, offre un contraste saisissant avec l'extrême violence dont elle a été le théâtre il y a un an. Ce vendredi 28 septembre 2012, à la nuit tombée, Kevin et Sofiane, deux amis d'enfance de 21 ans, étaient sauvagement tués de plusieurs coups de couteau par un groupe de jeunes de la cité sensible du même nom, voisine de quelques kilomètres.
L'expédition punitive, menée par un grand frère pour venger son cadet d'un mauvais regard, s'était transformée en rixe entre les deux quartiers sous les fenêtres des habitants qui aujourd'hui attendent avec impatience le procès des auteurs présumés.

Une audience aux assises, pas avant 2015

Après plusieurs vagues d'interpellations, treize jeunes hommes dont deux mineurs ont été mis en examen pour assassinats et écroués. L'audience aux assises, qui n'est pas prévue avant 2015, devra non sans mal déterminer le degré d'implication des suspects, alors que «chacun d'entre eux se renvoie la responsabilité des coups mortels», explique au Figaro.fr une source judiciaire.
«La sérénité reviendra quand la justice sera passée», estime Aurélie, une habitante, installée sur des marches en face d'une stèle en hommage aux deux victimes, évoquant depuis les événements un climat «pesant».
La jeune femme, qui a vu son quartier «se dégrader au fil des ans», voudrait également voir «davantage les policiers promis» par le ministre de l'Intérieur lors de sa visite.
Manuel Valls avait en effet annoncé le classement des deux quartiers concernés en zone de sécurité prioritaire et l'arrivée de nouveaux policiers, mais pour le syndicat SGP-FO «le compte n'y est pas».
«Depuis le 1er septembre, seize policiers sont arrivés, mais on ne peut pas parler de renforts, ils compensent simplement les départs prévus», nuance le policier Daniel Chomette, délégué SGP-FO.
«Il faut du bleu marine dans ces quartiers si on veut être efficace et éviter les dérives comme ce qui s'est passé ici», ajoute le syndicaliste qui espère de nouveaux renforts en 2014.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/index.php