Alors qu'elle assurait remonter la pente en 2012 après une période difficile, Mallaury Nataf vit de nouveau aujourd'hui dans la rue, en grande détresse. C'est dans une rue de Paris que France Dimanche est allé à la rencontre de celle qui fut une star dans les années 1990 grâce à la sitcom Le Miel et les abeilles. L'ancienne actrice, qui parlerait une langue qu'elle seule connaît selon Voici, semble un peu perdue, comme le montrent ses échanges avec France Dimanche. Alors que le journaliste lui tend un billet, elle lance : "Le billet, ça vient de Fécamp ? (...) Parce qu'il y a des bénédictins là-bas. Moi, je suis juive. Mon nom, c'est Marie Myriam. Je suis de la tribu de Zabulon, une des douze tribus d'Israël. "
"Je mange dans les poubelles et dors sur du métal depuis cinq ans et demi. Et je déteste le métal", poursuit Mallaury Nataf qui évoque également le placement en foyer de son plus jeune enfant, Shiloh. "Ils m'ont pris Shiloh et ils vont payer, eux et leurs complices. Je serai sans pitié et me vengerai trente-deux fois. Je suis puissante. En plus, je suis juive, corse et sicilienne", confie-t-elle ainsi en s'en prenant à "Baal, Belzébuth et les archanges." "L'Etat ne fait rien pour les gens comme nous, il préfère aider les migrants", affirme-t-elle. Mais selon un commerçant du quartier qui la croise régulièrement, "elle jette presque toute la nourriture donnée et reste là, même quand le Samu social veut l'emmener. Elle ne veut pas être aidée."
Les doutes de Jean-Luc Azoulay
Si la situation de Mallaury Nataf inquiète ses anciens fans et ses proches, le producteur Jean-Luc Azoulay, à qui l'on doit Hélène et les garçons ou encore Le Miel et les abeilles (via AB Productions) a confié qu'il avait des doutes sur cette histoire. Dans un entretien accordé à Télé Star, ce dernier a affirmé : "Je suis peiné pour Mallaury, mais j'ignore si tout cela est vrai, ou si elle joue la comédie. (...) Si elle peut jouer la comédie, je peux lui rendre ce service (la faire jouer dans Les Mystères de l'amour, série diffusée sur TMC ndlr). Je le ferai bien volontiers, très volontiers. Le problème, c'est que nous ne parvenons pas à la joindre. Mais vous savez, je ne suis pas certain que les histoires que l'on raconte à son propos soient vraies."
