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mardi 31 mai 2016

La mère de deux enfants retrouvés morts regrette que l'Alerte enlèvement n'ait pas été déclenchée

Ce dimanche, les autorités ont utilisé pour la 17e fois le dispositif d’Alerte enlèvement pour retrouver avec succès trois enfants disparus dans le Rhône. Une procédure exceptionnelle dont aurait souhaité bénéficier une mère, dont les deux enfants ont été retrouvés morts, carbonisés dans un camping-car avec leur père la semaine dernière en Auvergne.

Vendredi 20 mai, dans le Puy-de-Dôme, Corinne Serre confie ses enfants de 8 et 9 ans à leur père qui en avait la garde pour le week-end. Le père devait lui ramener les enfants le dimanche à 17h et, à 17h, rien. « Il ne répondait plus à mes SMS. J’ai refait le 17 et on m’a dit de patienter… qu’il les ramènerait sûrement à l’école le lundi matin », explique-t-elle. « J’ai foncé à la gendarmerie avec les photos et les immatriculations, mais l’Alerte enlèvement n’a jamais été lancée » et, ensuite, « on est venu m’annoncer la mort de mes petits », raconte la mère de famille au quotidien La Montagne.

>> A lire aussi : Le plan «Alerte Enlèvement», dispositif efficace d'alerte massive et immédiate

Plusieurs critères doivent être réunis


Lundi 23 mai, les pompiers découvraient en effet les corps du père et des enfants dans un camping-car incendié à Puy-Saint-Gulmier.

« On est toujours dans l’hypothèse que c’est le père qui s’est suicidé, entraînant avec lui ses deux enfants », a déclaré ce mardi le procureur de la République à Clermont-Ferrand, Pierre Sennès, en précisant qu’il recevrait prochainement la mère.
L’Alerte enlèvement, qui consiste à lancer en cas de rapt d’enfant mineur une alerte massive via une cinquantaine de canaux de diffusion, est activée uniquement si plusieurs critères sont réunis. Il faut un enlèvement avéré et pas une simple disparition ; la victime doit être mineure et son intégrité physique ou sa vie doivent être en danger ; enfin des éléments d’information doivent permettre de localiser l’enfant.

http://www.20minutes.fr/societe/1856239-20160531-mere-deux-enfants-retrouves-morts-regrette-alerte-enlevement-declenchee

jeudi 25 juin 2015

Un enfant de 12 ans tué par un fusil que son cousin manipulait

Les enfants, tous deux âgés de 12 ans, étaient gardés par leur grand-mère, à Champagné, à l'est du Mans. Ils jouaient dans un garage avec le fusil du grand-père, décédé, quand le coup est parti.
La scène s'est déroulée dans un garage où les deux enfants jouaient Un enfant de 12 ans est mort mercredi dans la Sarthe après avoir été atteint par la balle d'un fusil, appartenant à son grand-père, que son cousin manipulait pour jouer, a indiqué jeudi une source judiciaire. Les enfants, tous deux âgés de 12 ans, étaient gardés par leur grand-mère, à Champagné, à l'est du Mans. Ils jouaient avec le fusil du grand-père, décédé, quand le coup est parti.
Le tireur, qui bénéficie de la protection accordée aux moins de 13 ans, a donné "quelques éléments aux enquêteurs mais ils devront être confirmés", a rapporté une source judiciaire. L'enquête devra déterminer les circonstances de l'accident, et notamment si l'arme était chargée quand les garçons l'ont saisie, a-t-on ajouté de même source

lundi 20 avril 2015

Enfants agressés : l'odieuse série noire

Un périple de surexcitation», «un déferlement de violence gratuite et infondée». La procureur Labiale n'a pas mâché ses mots pour décrire le comportement de Samir Guenour, 32 ans, jugé en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Un dimanche matin de février, dans le quartier des Pradettes, l'homme s'est acharné sur une amie de sa compagne.
Ce jour-là, de retour d'un mariage à Plaisance-du-Touch qui s'était prolongé en boîte de nuit puis dans le quartier de Bellefontaine sur fond d'alcool et de cocaïne, Samir Guenour était rentré chez lui excité. «Je rentre à la maison et c'est elle (N.D.L.R. l'amie de sa compagne) qui répond, a-t-il expliqué, très véhément, au tribunal. J'ai mis deux coups de pied dans la porte et j'ai commencé à l'insulter. Elle a ouvert la porte.»
La réponse de la jeune fille à ses questions sur le lieu où pouvait se trouver sa petite amie n'a pas satisfait le jaloux. «Elle s'est foutue de moi ! Je lui ai mis une belle claque.» «Plutôt cinq ou six», rectifie la présidente Schellino.
Peu calmé, le jeune homme s'empare alors d'un couteau. «Je lui ai pris une belle touffe de ses cheveux, ça a glissé comme du beurre, semble se féliciter le prévenu. Après, j'ai pris un pneu qui traînait et je le lui ai jeté dessus.»

Deux ans ferme

Pour la procureur, cet homme «peut être capable de représailles». Et de requérir 24 à 30 mois de prison ferme. Me Laurent Boguet, l'avocat de la défense, pas franchement aidé par le comportement virulent de son client à l'audience, a décrit «un déferlement de bêtise qui s'est traduit par des actes extrêmement violents. Il est repentant, a-t-il plaidé. Votre tribunal pourrait faire la part belle à une mise à l'épreuve.» Samir Guenour a été condamné à deux ans de prison ferme et écroué.

http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/20/2090722-enfants-agresses-l-odieuse-serie-noire.html

dimanche 1 mars 2015

Vandoeuvre : quand une enfant tue une autre enfant

Il ne s’est jamais vraiment remis du drame. La vision de la fillette morte, dans les toilettes, le hante toujours. Yannick Charron, était le proviseur du collège Callot de Vandoeuvre en 1995. C’est un homme solide, réfléchi, un pédagogue. Mais là, il a vacillé sur ses bases. « Quand vous avez appelé, je savais que c’était pour parler de ça. ». « Ça », c’est le meurtre d’une enfant, par une enfant, dans un collège.
Il répugne à en reparler. Peur de faire du mal, de rouvrir les blessures. « Quand les morts sont enterrés, il faut veiller à ne pas rallumer la mauvaise mèche ».
Le meurtre fut « un tsunami, pour l’établissement ». Depuis toutes ces années, il cherche des réponses. Mille fois il a refait le film, cherché les signes qui auraient dû alerter. « Mais personne n’a vu le coup arriver, même pas le prof qui les a eues en cours l’heure d’avant » se souvient-il. « Qui aurait pu imaginer que dans un établissement scolaire, une gamine de 5e pouvait en tuer une autre ? Entre une altercation qui tourne au pugilat et ce qui est arrivé on n’est pas dans le même registre. En Lorraine, les établissements étiquettes Réseau d’Éducation Prioritaire n’ont rien à voir avec les lycées de Créteil ou de Marseille. La Lorraine, c’est calme ».
La justice aussi a cherché à comprendre. On a examiné le contexte familial. Leila, la petite meurtrière, était issue d’une famille kurde, très attachée à ses racines culturelles, qui vit toujours à Vandoeuvre. Âgée aujourd’hui de 34 ans, elle est revenue chez les siens, sa peine purgée. Elle sort peu, elle a eu des problèmes de santé. Un de ses frères est en prison. À l’époque du drame, elle est une pré-ado rebelle. Un père ouvrier sidérurgique en retraite fatigué, une mère effacée, des frères et sœurs remuants, la vie de Leila n’est pas toujours facile. D’autant qu’elle entend vivre comme les petites françaises, sortir… « Un des frères était un militant kurde, la famille était proche, par sa sensibilité du PKK. Le Kurdistan, c’était déjà violent à cette époque » explique un travailleur social qui connaît bien la famille.
« Deux fois j’ai dû aller au lycée pour régler des problèmes causés par Leila. Elle avait un petit côté chef de bande, même si c’était une fille toute menue ». Au collège, où ses résultats scolaires étaient « catastrophiques » sans que ça semble l’affecter, on la savait colérique, dure et imprévisible. Elle avait aussi un ascendant moral sur la petite Sabrina, ce qui inquiétait beaucoup la mère de cette dernière.

Un ascendant moral sur Sabrina

La cellule Enfance maltraitée du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle l’avait signalée « dangereuse » au parquet dès avril 1994, sans qu’aucune mesure judiciaire ne soit prise. De toute façon, ses parents n’avaient jamais déféré aux convocations de la police. Mais lors de l’instruction, on a découvert qu’elle avait fait l’objet de 104 sanctions disciplinaires prononcées par l’Education nationale, et qu’elle avait été virée du collège des Hauts de Penoy pour une agression sur un prof.
La famille de Sabrina a tenté de faire reconnaître « le laxisme et une succession de négligences » dans la gestion du dossier de Leila. Elle s’est heurtée à une fin de non-recevoir. Alors, on a essayé d’apporter des explications à cet acte dément. On a considéré qu’elle avait grandi dans un contexte culturel où la violence était banalisée, seule au fond, avec ses peurs et ses rêves. A cheval sur deux mondes, ses repères étaient faussés. Elle avait une culture et une expérience qui n’étaient pas celles d’une enfant de 14 ans. Le geste qu’elle a commis n’était pas celui d’une enfant.
http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/03/01/ce-fut-un-tsunami

dimanche 4 mai 2014

Hérault: deux enfants ensevelis sous une coulée de terre, l’un est mort

Le drame s'est déroulé ce dimanche, dans l'Hérault. Un enfant de 12 ans est mort et un autre de 9 ans a été grièvement blessé, après avoir été ensevelis sous la terre à Ceyras.
Selon les premiers éléments, les deux victimes faisaient partie d’un groupe de jeunes qui creusaient des galeries sur les berges d’une rivière, la Lergue, quand l’une d’elles s’est effondrée. Le plus jeune a été héliporté dans un état grave vers un hôpital de Montpellier.


http://www.ledauphine.com/france-monde/2014/05/04/herault-deux-enfants-ensevelis-sous-une-coulee-de-terre-l-un-est-mort

samedi 25 janvier 2014

Stenay (55) : enfants seuls près de leur père mort

Seul l’aîné des trois enfants a pour le moment été entendu par les gendarmes de la communauté de brigades de Stenay. A 11 ans, il a expliqué avec ses mots pourquoi il n’a dit à personne que son père était mort. « Vraisemblablement parce qu’il avait peur. Peur d’être séparé de sa fratrie », explique Yves Le Clair, procureur de la République de Verdun.
Ce vendredi matin, rue Aristide-Briand à Stenay, les pompiers ont été alertés par un voisin de la famille : le père, Dominique Sadek, ne répondait pas à la porte.
Il a été retrouvé mort chez lui. La pièce dans laquelle il se trouvait n’a pas été dévoilée.
Depuis quand était-il décédé ? C’est bien la question qui demeure. « Au moins depuis jeudi », d’après le procureur, qui ne cache pas que cela pourrait faire davantage de temps que ça.
Les enfants ont pourtant continué à se rendre à l’école normalement, selon nos informations.

Si des personnes possèdent des informations permettant d’aider les enquêteurs à la retrouver, ils peuvent contacter la brigade de gendarmerie de Stenay au 03.29.80.30.17.

http://www.estrepublicain.fr/faits-divers/2014/01/24/enfants-seuls-pres-de-leur-pere-mort