mardi 15 octobre 2013

Assises de Haute-Corse: le drame au bout de la nuit à Corte

La session d'assises débute ce lundi avec l'affaire Antoine Casanova, étudiant abattu en 2010 à Corte. Deux autres dossiers suivront. L'un pour homicide volontaire aggravé et l'autre pour tentative de meurtre
Trois dossiers au rôle de la session d'assises de Haute-Corse qui débute aujourd'hui, lundi 14 octobre, sous la présidence de Philippe Herald, premier président de la cour d'appel de Bastia.
Une première semaine sera consacrée à l'examen de l'affaire Antoine Casanova, un jeune étudiant abattu à Corte, le 5 février 2010. Six personnes dont l'auteur présumé des faits, Ghjambattista Villanova, sont appelés à comparaître, et à s'expliquer sur cette tragédie survenue un vendredi soir, vers 2 h 30, alors que deux groupes de jeunes gens évoluaient dans les rues cortenaises pour poursuivre leur soirée dans un établissement de nuit. Une « bousculade » aurait provoqué une bagarre au cours de laquelle un coup de feu était tiré.
Le verdict devrait intervenir vendredi 18 octobre. Le ministère public sera représenté par Nicolas Hennebelle, substitut général, la défense par Mes Marie-Josée Bellagamba, Eric Dupont-Moretti, du barreau de Lille, Jean-Sébastien de Casalta, Lyria Ottaviani, Jean-Louis Seatelli, Jean-Paul Eon. Les parties civiles seront assistées de Mes Jean-Paul Eon et Paul Sollacaro.
« À coups de poignard »
Un autre dossier sera examiné en appel les 21 et 22 octobre 2013, sous la présidence de David Macoin, un « homicide volontaire aggravé » perpétré par Hassen Adili, sur son épouse, Nabila Garchy- Adili, le 27 juillet 2008, à Ajaccio. La jeune femme avait été mortellement atteinte de plusieurs coups de poignard, en présence de ses enfants. L'agresseur, condamné en première instance à 18 ans de réclusion criminelle, sera assisté de Me Aljia Fazailes, les parties civiles représentées par Me Joëlle Guiderdoni. Ministère public, Evelyne Titanoff, avocat général.
Enfin, du 23 au 25 octobre, sera appelée une affaire de tentative de meurtre, à Vescovato, remontant au 28 avril 2010. Suite à un contentieux, Daniel Lamasa, instituteur, avait aspergé d'essence le véhicule de Barthélémy Carli qui avait été grièvement brûlé. Me Gilles Simeoni assure la défense de l'auteur des faits qui a toujours nié toute intention d'homicide. La partie civile est représentée par Me Mattei, du barreau de Marseille. Ministère public, Laurence Clement, substitut du procureur

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