samedi 9 mai 2015

Les parents de Timéo décédé au CHU de Brabois, le 1er mai, se constituent partie civile

Ils veulent connaître la vérité et éviter que de tels drames se reproduisent », explique sobrement Me Gérard Welzer. L’avocat spinalien va se constituer partie civile au nom des parents et des grands-parents de Timéo.
Une famille dévastée, après le décès du petit garçon de 4 ans, décédé brutalement au CHU de Nancy-Brabois, vendredi dernier.
Contrairement à ce que nous avons écrit, l’enfant n’y avait pas été transféré la veille, mais y séjournait depuis 3 semaines.
Sa maman, inquiète par des problèmes de mobilité survenus depuis peu – Timéo, en parfaite santé jusque-là, éprouvait des difficultés à la marche – l’avait bien conduit en consultation à l’hôpital de Saint-Dié-des Vosges. Mais les examens effectués au centre hospitalier vosgien, des radios semble-t-il, n’avaient pas permis de déceler quoi que ce soit. Aussi, le 9 avril, avait-elle pris la décision de l’emmener à l’hôpital pour enfants de Nancy, dont la réputation est excellente.
Timéo, sur lequel deux diagnostics différents ont été posés, y est finalement resté pour subir une batterie d’examens. Avant de s’éteindre, le 1er mai, vraisemblablement victime d’une erreur humaine. La surdose médicamenteuse, « dans des proportions importantes », avancent certains, ne fait pas de doute, la direction l’aurait annoncée aux parents, mais surtout le parquet de Nancy a ouvert très rapidement une information judiciaire pour homicide involontaire.
L’enfant devait sortir pour le week-end
Reste à savoir à quel niveau de l’organisation hospitalière la faute a été commise. Si la prescription est en cause ou l’administration du traitement.
Selon nos sources, l’effectif n’aurait pas spécialement posé de problème. Le personnel soignant était en nombre suffisant, en ce jour férié.
L’enquête, confiée au SRPJ de Nancy, devrait reconstituer précisément le scénario macabre. Le résultat des analyses toxicologiques et l’audition des personnes responsables de la prise en charge de Timéo devraient permettre aux policiers de déterminer les responsabilités.
Détail tragique : l’injection mortelle aurait été administrée alors que l’enfant, un temps en réanimation pour un problème cardiaque finalement traité, s’apprêtait à sortir de l’hôpital et regagner le domicile familial pour le week-end.

http://www.estrepublicain.fr/edition-de-nancy-ville/2015/05/08/les-parents-de-timeo-decede-au-chu-de-brabois-le-1er-mai-se-constituent-partie-civile

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire