vendredi 23 mai 2014

Dévorée par son Yorkshire : les voisins sous le choc

Le voisinage de la femme de 64 ans retrouvée morte, mercredi soir, chez elle, et en partie dévorée par son chien, a découvert hier, horrifié, ce terrible drame à huis clos.
Pas de traces de luttes ou d'effraction, mais un corps très abîmé. Les premières constatations faites au domicile d'une femme de 64 ans retrouvée décédée à son domicile des allées de Barcelone à Toulouse, mercredi en fin de journée, ne laissent pas penser que celle-ci ait été agressée.
Que s'est-il alors passé dans le huis clos de ce pavillon où elle résidait seule avec son chien ? Selon les premiers éléments, elle serait morte de façon naturelle, il y a plusieurs semaines, un mois peut-être, sans que personne ne s'aperçoive de son absence.
À ses côtés, son petit chien, un Yorkshire, a été retrouvé par les secouristes dans le pavillon. Tandis que la victime, une femme âgée de 64 ans, avait le visage momifié par l'œuvre du temps, son animal de compagnie, enfermé dans la maison, sans échappatoire, n'a trouvé d'autre solution de survie que de dévorer une partie du corps de sa maîtresse, au niveau de la jambe droite. Comme toujours dans pareil cas, un obstacle médico-légal a été posé et le corps de cette sexagénaire devrait être autopsié.
Hier, dans ce quartier calme, le long de la Garonnette, du côté des Ponts-Jumeaux à Toulouse, son voisinage s'avouait horrifié de son destin. «La dernière fois que je l'ai aperçue, elle passait avec son chien, se souvient une riveraine. Il était tout petit petit et très gentil, rien à voir avec les deux gros Saint-Bernard qu'elle avait avant.»
Sur le portail de la maison qu'elle habitait «Attention au chien» prévient d'éventuels malfrats des risques qu'ils encourent. «Il n'était pourtant pas méchant du tout», sourit cette voisine.
La victime habitait les lieux depuis une quinzaine d'années. Dans son jardin en friche, des objets en tout genre s'accumulaient. «Elle était solitaire, note un riverain. On peut dire que c'était une originale.» Fine, élégante, cette femme faisait peu parler d'elle. «On a eu quelques conflits de voisinage pour qu'elle élague des arbres mais c'est tout.»
Pendant un mois, son corps sera resté enfermé dans le pavillon avec, pour seul compagnon, son petit chien. Il aura veillé sa maîtresse jusqu'à ce que, affamé, il ne se résolve à commencer de la manger pour survivre.
http://www.ladepeche.fr/article/2014/05/23/1886851-devoree-par-son-yorkshire-les-voisins-sous-le-choc.html

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire