Le drame s'est noué lundi après-midi dans une banale villa de Nissan-Lez-Enserune, route de Salle d'Aude. Un adolescent de 17 ans, en rentrant chez lui à 18 h, a découvert ses parents, tous deux morts. Il a aussitôt appelé les pompiers qui ont alerté les gendarmes.
Selon les premières constatations effectuées, la mère de famille, présentant des plaies par arme à feu au thorax, aurait été abattue par son conjoint qui aurait retourné l'arme de poing contre lui. Mort d'une balle dans la tempe, le père de famille avait encore l'arme en main lorsque les secours sont arrivés. Des constatations confirmées ce mardi par le procureur de la république de Béziers, Yvon Calvet, et Angélique Depétris, substitut du procureur.
La famille avait emménagé il y a trois ans dans le village biterrois où des témoins saluent l'implication du père de famille qui apportait régulièrement son aide à des retraités dans leurs démarches administratives. "Le couple s'entendait très bien", assure un villageois qui a souhaité conserver l'anonymat. À Nissan-lez-Enserune, l'incompréhension et la stupeur dominent après le drame. Les investigations menées par les gendarmes se poursuivent. Les résultats des autopsies et des relevés balistiques devraient rapidement apporter des confirmations aux enquêteurs.
http://www.midilibre.fr/2016/05/31/la-piste-du-drame-familial-privilegiee,1341626.php
La mère travaillait à la prison de Béziers
L'hypothèse du drame familial est donc aujourd'hui privilégiée par les enquêteurs, mais aucune piste n'est écartée. Selon nos informations, il semblerait que le père de famille, âgé de 55 ans, retraité de l'administration pénitentiaire, avait récemment été hospitalisé en raison de problèmes de comportements. L'ancien chef de détention d'un centre pénitentiaire réunionnais souffrait de dépression. La mère de l'adolescent, elle aussi fonctionnaire, travaillait encore à la prison du Gasquinoy, où elle supervisait les parloirs.La famille avait emménagé il y a trois ans dans le village biterrois où des témoins saluent l'implication du père de famille qui apportait régulièrement son aide à des retraités dans leurs démarches administratives. "Le couple s'entendait très bien", assure un villageois qui a souhaité conserver l'anonymat. À Nissan-lez-Enserune, l'incompréhension et la stupeur dominent après le drame. Les investigations menées par les gendarmes se poursuivent. Les résultats des autopsies et des relevés balistiques devraient rapidement apporter des confirmations aux enquêteurs.
http://www.midilibre.fr/2016/05/31/la-piste-du-drame-familial-privilegiee,1341626.php
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