Il est 13H15 mercredi lorsque les gendarmes reçoivent un appel inquiet de l'amie d'un homme de 65 ans, retraité des postes, vivant avec son fils souffrant de "troubles psychiques". Son compagnon ne répond plus à ses coups de
téléphones depuis le dimanche soir, a relaté à la presse la procureure, Dominique Laurens.
téléphones depuis le dimanche soir, a relaté à la presse la procureure, Dominique Laurens.
Des gendarmes se rendent devant le pavillon, dont ils cassent la porte. "A l'intérieur, les portes des chambres sont fermées à clé, et ils trouvent un jeune homme en train de prendre un bain, qui leur indique qu'il est seul dans la maison", a-t-elle raconté.
En ouvrant la porte de l'une des chambres, ils découvrent "une scène de crime avec énormément de sang": le corps de la victime présente de nombreuses plaies à l'arme blanche, "devant et derrière le tronc", signe d'un "acharnement", selon la procureure.
Un décès qui remonte à "trois ou quatre jours"
Le décès remonte alors à "trois ou quatre jours", selon les premiers éléments de l'autopsie, toujours en cours.
Interpellé en placé en garde à vue, l'homme de 26 ans, qui vivait seul avec son père, séparé, "a reconnu être à l'origine du décès". "Sa famille le présente comme schizophrène, et son traitement n'était visiblement pas pris avec régularité", a ajouté Mme Laurens.
La garde a vue du jeune homme, sans profession, a été prolongée de 24 heures. Il devrait être mis en examen pour homicide aggravé.
La brigade de recherches et la gendarmerie de Meaux poursuivent leurs investigations, afin notamment de retrouver l'arme du crime.
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