dimanche 2 août 2015

Le petit Salim, 11 ans, est décédé après que sa jambe ait été happée par la bouche d'évacuation de la piscine municipale de Terrasson-Laviledieu jeudi.  
 
« Une bougie, une pensée, une fleur ». C'est la volonté de la famille de Salim Zareb qui organise dimanche soir une veillée silencieuse à sa mémoire. Elle se déroulera à 21 heures, devant la piscine municipale de Terrasson. En effet, c'est ici que Salim, un enfant de 11 ans, a perdu la vie en se noyant, jeudi.
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Vendredi, toute la famille du petit garçon de 11 ans qui a péri dans la piscine municipale était rassemblée à Terrasson dans la maison des parents de la maman. Tous sont encore sous le choc de la disparition brutale de l'enfant.
Salim est décédé après que sa jambe ait été happée par une bouche d'évacuation du petit bassin. Il n'a pas pu se dégager, et, pris au piège, n'a pas réussi à sortir la tête de l'eau. Le maître-nageur est intervenu immédiatement pour tenter de libérer la jeune victime le plus vite possible. En vain. La pression de l'eau était bien trop puissante. 

Une cellule psychologique ouverte

Lorsqu'elle a appris le drame, un peu plus d'une heure et demie après, sa mère s'est précipitée sur les lieux et a suivi son petit dans l'ambulance jusqu'à l'hôpital de Brive, où il est décédé dans la soirée. Elle ne comprend pas comment le drame a pu se nouer. La vue de la jambe de son fils la poursuit. « Elle était comprimée jusqu'à l'aine, noircie et gonflée."
Une enquête a été ouverte par le parquet de Périgueux pour homicide involontaire. Des expertises des équipements techniques de la piscine et des auditions de témoins sont en cours afin de comprendre les circonstances du drame. Une information judiciaire sera ouverte dès la semaine prochaine. Le juge d'instruction devra notamment établir pourquoi la grille de la bonde s'est détachée.
Il a également été décidé de mettre en place une cellule psychologique pour accompagner la famille mais aussi les témoins et le personnel de la piscine, fortement affecté. 
La victime vivait avec ses deux frères triplés et leurs parents à La Rivière-de-Mansac, en Corrèze, à deux pas de Terrasson. L'enfant était scolarisé à l'école de la commune et s'apprêtait à entrer en sixième. Là aussi, l'émotion était palpable hier. « Je connais cette famille, confie Yves Mouneyrac, adjoint au maire de la commune corrézienne. Les enfants sont scolarisés ici. C'est horrible de voir partir l'un d'eux de la sorte. Ce sont des gens d'une extrême gentillesse que je vais tâcher de rencontrer au plus vite pour les soutenir. »
http://www.sudouest.fr/2015/08/02/faits-divers-2085935-4584.php
 

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