dimanche 5 juillet 2015

Un enfant de 12 ans fait une chute de vélo mortelle

Dans le quartier Paul Ramadier de Rodez, les enfants ont pour habitude de se retrouver pour faire du vélo. Pour les parents, d'ailleurs, les craintes sont plus liées à la circulation qu'à autres choses. Mais depuis le tout début d'après-midi de ce samedi d'autres peurs se font jour. Car vers 14 heures un dramatique accident, qui s'est produit entre le city park du quartier Saint-éloi et la caserne des pompiers, tout près du Centre social, a coûté la vie à un enfant de 12 ans. Il faisait du VTT avec un camarade, et a glissé sur une pente herbeuse avant de percuter très violemment un mur avec sa tête. Le copain de la jeune victime voyant le VTT s'emballer lui aurait même crié de freiner. Sauf que sur la chaussée, aucune trace de freinage n'est visible. Son vélo a-t-il connu un problème mécanique ? Le jeune enfant a-t-il pu freiner ?

Fracture du crâne

Un témoin de l'accident s'est immédiatement rendu au centre de secours, situé à 200 m de là, pour faire intervenir les secours au plus vite. Les sapeurs-pompiers ruthénois ont engagé trois véhicules, mais malheureusement, à son arrivée le médecin du SMUR n'a pu que constater le décès sur le coup du garçon, dû à une fracture du crâne.
Il s'agit d'un enfant du quartier, dont les parents d'origine tchétchènes vivent dans un des immeubles de Paul Ramadier. Ce drame a jeté la consternation chez les habitants. Prévenu par les sapeurs-pompiers, le maire de Rodez Christian Teyssèdre est arrivé sur place cinq minutes après le drame est resté sur place afin de réconforter la famille du jeune enfant. Le père de l'enfant, qui était déjà sur les lieux, a envoyé un groupe de femmes de leur communauté afin d'annoncer la nouvelle à la mère du petit garçon. Aussitôt de nombreux voisins se sont rendus sur place pour soutenir les parents et les frères de la jeune victime qui était l'aîné d'une fratrie de sept frères.

«C'était très dur…»

«C'était très dur, mais tout s'est passé dans la plus grande dignité», affirme Christian Teyssèdre, très choqué par ces instants.
Il est resté deux heures auprès des parents, jusqu'à ce que les pompes funèbres emportent le corps. «C'est la malchance la plus totale», déplore le maire, qui annonce que la ville accompagnera la famille du mieux qu'elle le pourra, en prenant notamment en charge les frais d'obsèques.
 
 

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