lundi 27 juillet 2015

Tony Gadal, 23 ans, «un garçon qui avait le cœur sur la main»

Le village de Verniolle est en deuil. Tony Gadal, 23 ans, s'est tué au guidon de sa moto, samedi après-midi, alors qu'il se rendait au domicile de sa petite amie à Pamiers. «C'était l'aîné de trois enfants, sanglote sa grand-mère. C'était vraiment un garçon vaillant». Le jeune homme avait fait ses classes au collège Jean XXIII, dans la cité aux trois clochers. Aujourd'hui, il travaillait dans une usine de pièces automobiles à Tarascon-sur-Ariège. «Il n'y a pas de mot pour le décrire, s'émeut la mère de sa petite amie. C'était un jeune homme sans histoire, avec beaucoup d'amis, il ne buvait pas, il ne fumait pas. Il avait le cœur sur la main. Dès qu'il entreprenait quelque chose, il le faisait avec passion.» Et sa passion, justement, c'était la moto. C'est au guidon de sa 750 cm 3 qu'il perdu la vie. Son autre passion, c'était sa famille. Il est décrit comme quelqu'un d'attaché à ses proches, toujours disponible pour rendre service. «L'an dernier, quand nous avons organisé une surprise pour l'anniversaire de Christine, sa copine adorée, il nous a beaucoup aidés… poursuit sa belle-mère. Récemment, il avait offert une bague à son amoureuse». Le couple devait se fiancer en septembre.
À Verniolle, il vivait avec sa maman, employée municipale à l'école du village, son beau-père, son frère et sa sœur. Son papa, lui, vit à Toulouse. Il laisse une famille éplorée, à qui La Dépêche du Midi adresse ses sincères condoléances. Hier, le jour des obsèques n'était pas encore fixé.
 

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