Manque d'eau : plongeon mortel pour un quadragénaire

Dimanche après-midi, un homme de 44 ans a plongé devant des amis dans la rivière Ariège. Mais le cours d'eau n'était pas assez profond. Sa tête a heurté le fond. Il n'a pu être ranimé.

C'est un lieu prisé de la jeunesse d'Auterive les jours de beau temps. Sur ce petit pont de pierre qui enjambe la rivière Ariège, il n'est pas rare de voir quelqu'un sauter à l'eau pour s'amuser. Ce dimanche, Christophe Duclaux, 44 ans, s'est prêté à ce passe-temps avec une bande d'amis. Mais le jeu lui a été fatal.
Il était un peu moins de 17 heures quand les copains du quadragénaire ont débarqué à la piscine Marie-Jeanne Proudhon toute proche pour demander de l'aide. Leur ami venait de sauter à l'eau. Un fond d'eau bien trop peu profond en ces jours de sécheresse pour un plongeon. Le quadragénaire a heurté le lit de la rivière, s'est ouvert la tête, et, inanimé, a dérivé de l'autre côté du pont vers un petit canal latéral.

Traumatisme crânien

Averti par les jeunes hommes qui s'amusaient avec lui, le maître-nageur de la piscine s'est aussitôt rendu sur les lieux. Le corps du quadragénaire s'était échoué sur une berge du canal. Le maître-nageur lui a aussitôt prodigué les premiers soins dans l'attente des secours, le plaçant en position latérale de sécurité. Police, Samu et pompiers se sont rendus très rapidement sur place. Mais à leur arrivé, Christophe Duclaux se trouvait dans un état très grave. Blessé à la tête, il avait également fait un arrêt cardiaque.

Enquête de gendarmerie

Les pompiers ont longuement tenté de le ranimer. En vain. L'homme est mort au cours de son transfert en hélicoptère vers un centre hospitalier toulousain. Ce jour-là, Christophe Duclaux venait de déjeuner avec sa mère, qu'il avait quittée peu de temps auparavant. Il vivait à l'année dans le camping tout proche et fréquentait souvent les lieux avec ses amis. Les gendarmes de la compagnie de Villefranche-de-Lauragais ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances exactes du drame. Des analyses toxicologiques ont notamment été effectuées pour savoir si la victime avait bu. Ce plongeon à un endroit où l'eau était ce jour-là très basse reste en effet inexpliqué.

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