C'est presque tous les habitants de Bas-en-Basset (Haute-Loire) qui ont assisté samedi aux obsèques des trois adolescents tués dans une explosion, samedi dernier. Faute de place dans l'église de la petite ville, la cérémonie a été retransmise sur un écran géant, installé à l'extérieur de l'édifice.
Cette affluence témoigne d'une ville meurtrie par le drame. Les festivités prévues autour de la fête de la musique ont d'ores et déjà été annulées. A l'initiative des amis des victimes des affichettes "je suis maxime, bastien, tristan" ont été distribuées aux commerçants de la ville raconte France Bleu. Par ailleurs, une collecte destinée à payer les plaques funéraires a été organisée.
Une information judiciaire pour recherches des causes de la mort a été ouverte mercredi par le parquet du Puy-en-Velay. Selon les premiers éléments de l'enquête, les victimes étaient en train de fabriquer des explosifs artisanaux au moment du drame. Les autopsies ont révélé qu'elles sont toutes trois décédées des effets de souffle, directement liés à l'explosion.
C'est un de leurs camarades, inquiet de ne pas avoir de leurs nouvelles, "qui les a découverts en se rendant sur le site", a précisé le magistrat. Il a ensuite immédiatement appelé les pompiers depuis son téléphone.
Un quatrième adolescent blessé dans l'explosion est toujours hospitalisé au CHU de Saint-Étienne. "Il n'y a pas d'évolution, son état est stable", a indiqué le vice-procureur de la République au Puy-en-Velay, Yves Dubuy.
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