Écrasé sous sa voiture qu'il réparait

Hier matin sur le parking de la cité Colmar à Auch, un homme s'est grièvement blessé alors qu'il réparait sa voiture qui s'est «affaissée» sur lui. Il a été hospitalisé
Hier Gilbert Fernandez, un Auscitain âgé d'une soixantaine d'années, s'est grièvement blessé alors qu'allongé au sol sous le véhicule, il réparait ce modèle ancien, une Citroën Xanthia. Le sexagénaire était occupé, seul, à changer la sphère de la suspension arrière gauche lorsque le véhicule s'est «affaissé» sur lui. Bloqué sous la voiture qui l'a blessé en s'affaissant et l'a comprimé au sol, l'automobiliste a dû son salut à un passant qui l'a entendu gémir.
Alertés vers 11 h 30, les pompiers, basés à moins de cinq minutes du lieu de l'accident, ont mis en action leur matériel de désincarcération pour soulever la voiture qui «écrasait» le blessé au chevet duquel est intervenue une équipe médicale du Samu d'Auch. Trouvé en état d'arrêt cardio-respiratoire, le sexagénaire a dû être traité pendant de longues minutes à même le sol avant de pouvoir être transporté, dans un état qui restait préoccupant, à l'hôpital par l'ambulance des pompiers.
Cet accident sans témoin s'est produit à une heure indéterminée à la cité Colmar, en basse ville, sur le parking situé entre l'un des immeubles où réside en famille Gilbert Fernandez et la voie ferrée. Sans le passage fortuit d'un promeneur à proximité de celle-ci, le blessé dont l'épouse était au travail hier toute la matinée, aurait pu rester bien plus longtemps encore dans son inconfortable et douloureuse position qui aurait pu lui être fatale. Comme nous l'a affirmé l'un des voisins féru de mécanique, le changement des sphères de suspension sur certains modèles, nécessite des précautions particulières pour éviter ce genre d'accident. Sur internet, des forums le confirment. Des spécialistes y recommandent même d'effectuer ce type d'intervention en ayant au préalable placé le véhicule «sur fosse» ou «sur pont».
Hier soir, la police, qui a ouvert une enquête après cet accident de voie publique, indiquait que le blessé était dans un «état stable».

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