Un mort dans un choc frontal sur la RD14

Un dramatique accident de la circulation a une nouvelle fois endeuillé les routes du Tarn hier. Pour des raisons encore indéterminées à ce jour et que l'enquête de gendarmerie se chargera de mettre à jour, il était quasiment 9 heures du matin hier lorsque la voiture conduite par une mère de famille castraise âgée de 36 ans est allée percuter le véhicule qui arrivait en sens inverse à ce moment-là sur la route départementale 14 au lieu-dit Brasis à hauteur du passage à niveau et de la base de loisirs.

Un choc frontal terrible dont n'est malheureusement pas sorti vivant Jean-Claude Courtès, quinquagénaire âgé de 57 ans.
La perte de contrôle de la conductrice serait notamment due à l'état humide de la chaussée. Malgré l'intervention rapide des sapeurs-pompiers de Graulhet, la victime, piégée dans l'habitacle de sa voiture, n'a pas survécu aux blessures consécutives à la violence du choc entre les deux véhicules.
Blessée, l'autre protagoniste de cet accident mortel, une Castraise de 36 ans qui se rendait à son travail à Lavaur, a été transportée au centre hospitalier de Lavaur. À noter que les dépistages d'alcoolémie et stupéfiants effectués par les gendarmes des brigades de Lautrec et Vielmur se sont révélés négatifs .
La victime, Jean-Claude Courtès, qui demeurait à Damiatte, était marié et père de deux enfants (un garçon et une fille). Il était fort connu dans le sud Tarn, d'une part à titre professionnel, et, d'autre part en raison de son investissement de longue date au sein d'une association de Labruguière. Après avoir travaillé à Latécoère, Jean-Claude Courtès avait en effet rejoint le bassin castrais pour intégrer Renault Automation, devenue depuis Comau. Il venait à peine de quitter l'entreprise de manière anticipée. C'est aussi de Renault Automation, où il était technicien d'essais, qu'il s'est trouvé partager une passion commune avec quelques-uns de ses collègues pour les avions. En 1995, il fondait donc avec d'autres l'Association de constructeurs amateurs d'aéronefs du Tarn sud (ACAATS) dont le siège s'est installé à Labruguière. «Jean-Claude présidait toujours ce club dont la vocation était la construction d'engins volants ; lui-même en ayant construit 5 ou 6. Nous sommes atterrés», confie le Castrais Georges Moro, membre du club et ancien collègue de Comau.
Le nombre de tués depuis le 1er janvier dernier est désormais de 36. Il démontre incontestablement un relâchement très marqué des bonnes habitudes des automobilistes du Tarn. Avec 24 victimes dans des accidents mortels en 2013, l'année 2014, pas encore achevée, dénombre déjà 33 % de tués en plus que sa devancière.

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