lundi 15 décembre 2014

Sainte-Barbe tragique pour le pompier qui se tue le jour de son anniversaire

Olivier Aubert, pompier volontaire, rentrait de fêter la Sainte-Barbe à Chalabre. La mort l'attendait sur le bord de la route, le jour de ses 44 ans.
«Il n'y a qu'un seul arbre sur 300 mètres à cet endroit de la route. Pourquoi a-t-il fallu que sa voiture s'y encastre ?» Antoine Azzi, lieutenant et chef de corps des pompiers de Sainte-Colombe-sur-l'Hers est inconsolable.
«Moins d'une heure avant, nous étions tous ensemble à la caserne de Chalabre auprès de nos familles, en train de fêter la Sainte-Barbe.» Et puis il y a eu cet appel. «Quand nous nous sommes rendus sur l'accident avec mon collègue chef de centre de Chalabre, le lieutenant Stéphane Ferrier, et une dizaine de collègues, nous ne savions pas que la victime était l'un des nôtres», précise-t-il en se rémémorant ce moment terrible où tout bascule. Les chansons et les rires de la fête se sont achevés brutalement dans les cris et les pleurs du drame. Olivier Aubert, originaire et domicilié à Sainte-Colombe-sur-l'Hers, n'a pas survécu à ses graves blessures sur la route reliant Chalabre à Sainte-Colombe, à l'aube du jour de ses 44 ans. Un coup de fatigue est sans doute à l'origine de l'accident. Il était aux environs de 3 heures. Ce célibataire ouvert aux autres, venait de prendre congé de ses amis et rentrait chez lui. «Il avait le cœur sur la main et répondait toujours présent quand on avait besoin de lui et il était souvent sollicité».
Employé depuis une quinzaine d'années aux établissements Decarras, de Lavelanet, spécialisés dans la charpente métallique, il n'avait pas raté sa vocation, en rejoignant au titre de pompier volontaire le corps des sapeurs-pompiers de sa commune.
Il avait trouvé là une communauté humaine à la mesure de son idéal, ainsi que le moyen de se rendre utile auprès de la collectivité, lorsque celle-ci est confrontée à des moments difficiles, à des situations inhabituelles et sensibles, parfois même dangereuses.
Passionné de montagne et de randonnée, Olivier Aubert était un garçon solide sur qui l'on pouvait compter.
Une cellule de crise assortie de l'intervention de deux psychologues a été mise en place afin d'aider les témoins proches de ce drame.
Le colonel Gouze, adjoint à la direction du SDIS, s'est rendu sur place.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/15/2011701-ste-barbe-tragique-pompier-tue-jour-anniversaire.html

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