Vendredi, alors que depuis le 4 décembre, le parquet d'Agen avait engagé une enquête en recherche des causes de la mort, les services du procureur de la République ont choisi d'ouvrir une information judiciaire pour homicides involontaires. L'information du dossier est désormais entre les mains d'un juge d'instruction. Cette nouvelle orientation procédurale donnera d'abord à la justice des moyens supplémentaires pour mener à bien ses investigations. « Il y a nécessité de procéder à des expertises diverses qu'il est préférable de pratiquer dans le cadre de l'instruction », a déclaré, hier soir, Pascal Prache, procureur de la République à Agen.
Cette information judiciaire permet aussi de donner du crédit à la thèse avancée depuis le début par les autorités sanitaires, à savoir que la mort aurait été « accélérée » (selon le terme employé par l'administration), par une erreur de dosage dans un soluté administré aux patients, un homme et une femme octogénaires admis en réanimation en raison de plusieurs pathologies lourdes.
Trop de calcium ?
Ce soluté, fabriqué au sein de l'hôpital, en raison d'une rupture d'approvisionnement, aurait été anormalement dosé en calcium. Des personnels du centre hospitalier ont été entendus par les enquêteurs. Aucun n'a fait l'objet d'une mise en examen à ce jour.http://www.sudouest.fr/lot-et-garonne/
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