Que s'est-il passé hier en milieu d'après-midi dans cette maison située en rase campagne au lieu-dit Dame rose, 30, route de Saint-Paul ? Comment Laurence Mathieu, cette mère de deux enfants a-t-elle trouvé la mort de façon aussi violente peut-être tuée à bout portant par un fusil de chasse ? A-t-elle été abattue de sang-froid par l'homme qui semble être son beau-père, résidant dans le petit village d'Ambres ? Pour quelles raisons le sexagénaire aurait-il tiré sur elle ? Existait-il une liaison passionnelle entre les deux ? Ce dernier s'est-il donné la mort après avoir froidement exécuté sa belle-fille avec son arme à feu ?..
Autant de questions auxquelles les enquêteurs de la Section de recherches de Toulouse et les gendarmes de la brigade de recherches de Castres placé sous l'autorité du parquet de Castres devront répondre dans les prochains jours.
Concernant le déroulement de l'opération des forces de gendarmerie, les faits semblent simples. Le lieutenant-colonel Sylvain Renier, commandant du groupement de gendarmerie du Tarn raconte. «Hier, en milieu d'après-midi, le centre opérationnel de gendarmerie du Tarn a reçu un appel de personnes parlant de personnes mortes à Graulhet. «Aussitôt, une trentaine de gendarmes mobiles et départementaux se sont rendus sur la route de Saint-Paul sur la commune de Graulhet.»
Un fusil de chasse trouvé à côté des deux corps
Ayant affaire à une maison isolée, les gendarmes choisissent alors de progresser lentement et méthodiquement jusqu'à donner l'assaut de la maison. Aucun coup de feu ne semble avoir été tiré par les forces de l'ordre. «Dans la maison, on a découvert deux corps sans vie, souligne le patron des gendarmes du Tarn. Un homme d'une soixantaine d'années et une femme d'une trentaine d'années. A côté d'eux, un fusil de chasse. Ils sont vraisemblablement décédés de mort violente mais c'est l'enquête qui le déterminera.»Hier soir, le vice-procureur de la République de Castres s'est rendu sur les lieux. Tous les accès au lieu du drame étaient barrés. Tandis que les enquêteurs procédaient aux premières constatations, Claude Fita, premier magistrat de la ville de Graulhet depuis sept ans était encore sous le choc.
«C'est un drame familial atroce. Je n'ai jamais vu une chose pareille depuis que je suis maire. Je me suis occupé du veuf et des deux enfants du couple. Le mari de la décédée est l'un de nos employés municipaux. Heureusement, aucun des trois n'était présent dans la maison au moment de faits. C'est un docteur du Samu qui s'est chargé d'annoncer la terrible nouvelle au mari et aux enfants. Je suis personnellement allé récupérer le fils lycéen et la jeune fille collégienne. Ils ont été confiés à des amis.»
La thèse qui revenait le plus souvent hier soir était que le beau-père sexagénaire aurait tué sa belle-fille avant de retourner son arme contre lui.
Une piste que les investigations des gendarmes se chargeront de démontrer ou non
http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/18/1993611-drame-familial-graulhet-deux-morts-retrouves-maison-isolee.html
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