Connu pour son état profondément dépressif, Gérard D. se retranche chez lui suite à une dispute conjugale vers 21 heures. Fragile, le père de famille menace de se supprimer. Sa femme et ses deux enfants, inquiets de la situation, parviennent à sortir et préviennent les secours craignant qu’il intente à ses jours. Après la vaine intervention d’un médecin avec qui le forcené refuse de dialoguer, c’est au tour de la gendarmerie de prendre le contrôle des événements. Le PSIG de Rethel et la compagnie de gendarmerie de Vouziers établissent un périmètre de sécurité autour de la maison familiale où Gérard D. s’est enfermé.
Deux négociateurs parviennent à pénétrer dans la maison
Deux négociateurs de l’Aube et de la Marne, spécialistes des situations de crise entament alors des pourparlers avec l’individu qui n’est pas armé. Vers 0h30, après plus de 3 heures de discussion, Gérard D. accepte de les laisser entrer à l’intérieur de la maison. La situation se détend et après s’être laissé convaincre, il sort avec eux 30 minutes plus tard sans manifester aucune violence. Il a ensuite été transporté en ambulance, escortée par les gendarmes jusqu’à l’hôpital de Bel-Air à Charleville-Mézières où il est suivi depuis plusieurs années en raison de troubles psychologiques.Bien connu de la gendarmerie, l’individu avait déjà fait l’objet d’une intervention il y a quelques années, alors qu’il brandissait une fourche, suite à une violente querelle de voisinage.
http://www.lunion.presse.fr/region/un-pere-de-famille-se-retranche-chez-lui-et-menace-de-ia18b0n423352
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