lundi 22 septembre 2014

La papy disparu a été retrouvé mort après une nuit dans les bois

Vers 12 h 45 hier, la dramatique nouvelle tant redoutée tombe : le corps sans vie du papi porté disparu depuis la veille a été retrouvé au-dessus du village, lieu-dit Garrigues. Le maire, Daniel Viallelle, qui a reçu l'information de son adjoint en charge de la sécurité Cédric Carme, délivre le message au commandant de la compagnie de gendarmerie de Castres, et à l'adjudant Chevalier de Saint-Amans, ainsi qu'aux personnels de la résidence du Parc où était accueilli le nonagénaire depuis le 12 août dernier aux côtés de son épouse de 88 ans. Leur fils résidant à Mazamet. L'entrée de la résidence, gérée par le centre d'action communale que préside le maire, faisait office de PC des recherches entreprises depuis samedi en début de soirée, : moment où Georges Lapierre n'avait pas rejoint l'établissement comme il aurait dû le faire après avoir réalisé plusieurs courtes promenades aux abords de l'Ehpad (de 86 résidents). Encore alerte, c'était son habitude quasi quotidienne.
Immédiatement, les personnels présents s'étaient mis à sa recherche, rapidement aidés par des familles, des élus et des bénévoles. puis par la gendarmerie qui allait mettre en branle d'importants moyens Au total, jusqu'à plus de 50 personnes mobilisées plus 15 militaires !

Hélicoptère et chiens

Le papi avait été hospitalisé durant quelques jours : «Cela l'avait perturbé, indique le maire. Depuis son retour en début de semaine dernière, il disait qu'il voulait rentrer chez lui à Rodez, où il avait vécu durant plus de 40 ans.» Une donnée sur son état de santé et un élément d'ordre psychologique qui renforçaient l'inquiétude de tous.
Les recherches, aidées de chiens venus d'Auch et Montauban, se sont poursuivies jusqu'à une heure du matin. Heure à laquelle un violent orage s'est déclenché. Au petit matin, un hélicoptère de la gendarmerie a prêté son concours. Les chiens ont bien suivi une petite trace mais la pluie en avait effacé l'essentiel. Pourtant, l'un d'eux s'arrêta non loin de la ferme Garrigues. «Avec deux gendarmes de Labastide-Rouairoux, indique Cédric Carme, nous avons décidé de continuer la montée, ardue et pierreuse, en direction d'une mini-centrale électrique. Nous l'avons trouvé à 300 m environ, en contrebas du chemin. Il a dû chuter. En chaussons et à son âge, on demande même comment il a pu arriver là. 3 km de montée ! La nuit et la pluie lui ont été fatales.» «Et dire que cette nuit, je suis passé pas loin, à moto ; je n'ai rien vu !», se lamente Christophe Durand. Le docteur Pierre Allan a constaté le décès.

http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/22/1956489-retrouve-mort-apres-une-nuit-dans-les-bois.html

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