Samedi dernier, un accident a conduit au décès d'un parachutiste de 26 ans à Lézignan-Corbières.
Après avoir effectué un saut à 4 000 m d'altitude, ses parachutes (le principal et le secours) ne se sont pas ouverts. La victime avait décollé de l'aérodrome de Lézignan-Corbières ayant réservé trois sauts. Lors du dernier saut, les voiles ne se sont pas déployées pour une raison que l'enquête dirigée par la brigade de gendarmerie de Lézignan déterminera.
Hier, les résultats de l'autopsie ont conclu que le parachutiste était "vraisemblablement en vie" au moment de l'impact, a précisé le parquet de Narbonne. Cet élément élimine toute possibilité de perte de conscience pendant la chute.
Alors, pourquoi la voile principale ne s'est-elle pas ouverte ? Le système d'ouverture automatique aurait dû prendre le relais pour le parachute de secours, mais cela ne s'est pas produit. Aussi, un expert doit intervenir vendredi pour examiner les deux parachutes et le boîtier de commande électronique, matériel "propriété d'une société de loisirs et sports extrêmes", a précisé le parquet de Narbonne dans un communiqué. Par ailleurs, le procureur de la République indique qu'en l'état des investigations, "aucun élément ou indice ne permet d'incriminer la fiabilité du matériel utilisé par ce parachutiste".
Le jeune Narbonnais avait à son actif 130 sauts et il était en possession de sa licence depuis le 12 février 2014, selon la fédération française de parachutisme à Paris. En attendant les conclusions de l'enquête, il a été demandé "à titre de précaution" par le parquet de Narbonne, à la société de loisirs et de sports extrêmes "de suspendre son activité commerciale de sauts individuels en parachute, ce à quoi elle a consenti".
http://www.lindependant.fr/2014/07/09/le-parachutiste-avait-130-sauts-a-son-actif,1905662.php
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