Le bilan est lourd. Sur le premier engin, Maria-Belen Cremona, 35 ans, domiciliée à Mazan, est tuée. Jérôme, son mari, 35 ans, est grièvement blessé. Sur l’autre grosse cylindrée, Marinette Menoud, 56 ans, originaire de Châteauneuf-les-Martigues, ne survit pas. Son ami Jean-Pierre, âgé de 57 ans, est légèrement blessé. La plaie la plus profonde est psychologique.
Actuellement, une enquête est en cours à la gendarmerie afin d’établir les circonstances de cette tragédie. La vitesse excessive est une fois de plus pointée du doigt.
« J’ai vu surgir de la route en face de nous une moto en perdition »
Ce jour-là, Yvon Germanangue était lui aussi sur une moto. Il roulait à cent mètres derrière celle où se trouvait son amie Marinette Menoud. « J’ai vu surgir de la route en face de nous une moto en perdition qui arrivait vite. J’ai tout de suite vu que ça n’allait pas », confie le motard. À ce moment-là, lui, roule en direction de Villes-sur-Auzon. « Je pensais vraiment que mon ami allait l’éviter. Mais la moto qui est arrivée en face s’est couchée et elle a attrapé la roue avant de celle de Jean-Pierre et de Marinette. Il y a eu un crash terrible. Elle a été éjectée au-dessus de la barrière de sécurité. J’ai juste eu le temps d’éviter les débris. Jean-Pierre a eu moins de deux secondes pour réagir. Il n’a rien pu faire. »Revivre ce court laps de temps rappelle à Yvon Germanangue qu’il a eu beaucoup de chance. « C’était impressionnant. Et traumatisant. Hier (mardi, Ndlr), nous étions aux obsèques de notre amie. Maintenant, il va falloir faire avec. »
http://www.ledauphine.com/vaucluse/2014/04/16/une-semaine-apres-la-tragedie-un-temoin-se-confie-il-y-a-eu-un-crash-terrible
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