« Abasourdis et abattus. C’est notre réaction quand on a appris par la presse que cet internaute qui incitait à pratiquer le jeu du foulard était relaxé, affirme le couple. On avait déposé une plainte le 6 juin 2012. Depuis, aucune nouvelle du tribunal. Il paraît que l’on nous a envoyé un courrier pour nous informer de l’audience. On ne l’a jamais reçu. »
Prévention dans les écoles
Depuis le décès de leur fille, Marie, ces Quimpérois se battent aux côtés de l’association des parents d’enfants accidentés par strangulation (Apeas). « Nous effectuons inlassablement de la prévention dans les établissements scolaires. Le mois dernier, à l’invitation de la direction départementale des services de l’Éducation nationale, nous avons témoigné à Quimper et à Brest devant près de 200 médecins scolaires, conseillers pédagogiques, infirmières, assistantes sociales… L’objectif : mettre en garde contre les dangers d’internet. »Ce procès était, pour eux, l’occasion unique de pointer du doigt l’irresponsabilité de certains grands hébergeurs qui encouragent les jeunes à mettre en ligne des vidéos aux effets destructeurs. On peut y voir des exercices pratiques sur le jeu du foulard présenté comme une activité « incontestablement ludique pour les jeunes collégiens en manque de sensations ». Ce sont les termes utilisés par cet internaute marseillais qui comparaissait vendredi et qui a été relaxé.
Le procureur de la République a déclaré qu’il ferait appel de cette décision.
http://www.ouest-france.fr/jeu-du-foulard-nous-nous-battrons-jusquau-bout-1723152
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