Meuse : un cyclomotoriste de 49 ans se tue

Un homme âgé de 49 ans, dont l’identité n’a toujours pas été révélée, a perdu la vie, ce matin dans un accident de circulation alors qu’il circulait seul à bord d’un scooter, sur la D12, dans une longue ligne droite située entre les communes de Marbotte et de Saint-Agnant-sous-les-Côtes, dans le canton de Saint-Mihiel. C’est un agriculteur du secteur, haut perché dans sa cabine, qui a découvert, vers 10 h, la mécanique couchée dans un fossé étroit et le corps du malheureux, allongé à proximité. La présence d’herbes folles à cet endroit empêchait toute visibilité du bord de la route.
Avisés, les sapeurs-pompiers de Saint-Mihiel, rejoints par un infirmier de Void-Vacon, se sont aussitôt rendus sur les lieux du drame, constatant le décès de l’individu, qui portait un casque. Sur place également, les gendarmes de la brigade de proximité de Saint-Mihiel ont procédé aux constatations d’usage en présence d’un technicien en investigations criminelles de Bar-le-Duc.
Selon les premiers éléments de l’enquête ouverte par le parquet de Bar-le-Duc, les circonstances de l’accident demeurent très mystérieuses. Aucune trace de freinage n’a été retrouvée à l’endroit précis de la sortie de route, à l’intersection de la D12 et d’un chemin blanc. Le scooter de type Yamaha Nitro, de couleur rouge et jaune, ne présente a priori aucune trace de choc. Seul manque à l’appel l’un des deux rétroviseurs du deux-roues, qui n’avait toujours pas été retrouvé par les enquêteurs durant le temps de midi. Reste à comprendre ce qui est arrivé au quadragénaire : a-t-il été victime d’un malaise ? A-t-il voulu éviter un automobiliste ? A-t-il été surpris par un animal qui traversait la chaussée sur cet axe très fréquenté par le gibier ? L’heure de l’accident demeure également incertaine : de jour ou de nuit ? Appelés sur les lieux, un médecin aurait diagnostiqué le décès du malheureux une dizaine d’heures avant sa découverte. Le corps du défunt a été transporté à l’hôpital de Verdun pour y être examiné et notamment procéder à des analyses toxicologiques.
De son côté et dans l’attente d’informations complémentaires, le parquet n’excluait aucune hypothèse sur les causes de l’accident.
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